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5 raisons de choisir le métier d'auxiliaire de puériculture

Publié le 08/04/2024 - 15:42

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Dans un contexte où le métier d’auxiliaire de puériculture peut être perçu de manière dévalorisante, il est nécessaire de réévaluer son importance et son attrait. En effet, la diffusion de certains comportements malveillants de professionnel envers les enfants a pu offusquer un bon nombre de personnes. Aujourd’hui, il est important de rassurer la population sur ce métier, notamment en mettant l’accent sur les formations disponibles et en reconnaissant la qualité du travail fourni par la majorité des AP. Découvrez 5 raisons pour être auxiliaire de puériculture :

  1. Les conditions d’admission en IFAP par sélection
  2. La formation en moins d'un an pour obtenir don DEAP
  3. La possibilité de se former dans de nombreuses villes françaises
  4. La revalorisation du métier d'AP
  5. Les nombreux débouchés et évolutions possibles

Pourquoi devenir auxiliaire de puériculture ?

 

Raison n°1 : Les nouvelles conditions d’admission en IFAP

 

Une des premières raisons convaincantes de devenir AP est l’évolution des conditions d’admission. Auparavant, il était nécessaire de passer un concours, ce qui pouvait constituer un frein pour de nombreux candidats. Aujourd'hui, l'admission en formation se fait sur la base d'un dossier et d'un entretien avec un jury, qui peuvent être préparés en amont avec certaines écoles grâce à des préparations à l’entrée en formation.

 
En effet, des centres de formation proposent des programmes complets de révision et d'entraînements pour aider les candidats à préparer leur dossier et passer l'épreuve orale. Cela peut inclure des conseils sur la rédaction de la lettre de motivation, la mise en valeur des expériences personnelles et professionnels, ainsi que des oraux blancs avec des professionnels du domaine.
Cette anticipation de la préparation aux sélections d'entre en IFAP s'avère souvent nécessaire pour s'assurer une place dans l'institut de formation de son choix à leur prochaine rentrée. 

Finalement, cette nouvelle méthode de sélection permet de valoriser les parcours et les expériences des candidats, rendant la profession plus accessible. En modifiant l’accès à la formation, le ministère chargé de la Santé vise à encourager davantage de personnes passionnées par le secteur de la petite enfance à s’engager dans cette voie enrichissante.

 

Raison n°2 : La formation en moins d'un an pour être diplômé(e)

 

L’une des principales raisons pour devenir auxiliaire de puériculture est la durée de la formation, qui dure 10 mois. Ce cursus condensé permet aux futurs professionnels d’acquérir rapidement les compétences nécessaires pour intervenir efficacement auprès des jeunes enfants et de leurs familles. À la fin de leurs études, les étudiants doivent obtenir le diplôme d'État d'auxiliaire de puériculture pour pouvoir exercer.

En seulement quelques mois, les future(e)s AP apprennent les fondamentaux du développement de l’enfant, les soins à apporter et les bonnes pratiques à adopter en milieu professionnel. Cette formation courte est idéale pour ceux qui souhaitent entrer rapidement sur le marché du travail tout en se préparant à un métier à la fois exigeant et gratifiant.
 

Raison n°3 : La possibilité de se former dans de nombreuses villes

 

L’institut de formation d’auxiliaire de puériculture, aussi connu sous le nom de IFAP, correspond aux écoles qui forment les personnes à ce métier. Le cursus est séparé en deux parties avec une partie théorique et une partie pratique. En effet, les futurs professionnels sont formés, grâce à des stages, en milieu hospitalier. 

Un autre avantage majeur de cette formation est donc la diversité des établissements qui la proposent à travers le territoire français. Que ce soit dans de grandes villes ou dans des zones plus rurales, les candidats ont la possibilité de postuler aux IFAP les plus proches de chez eux. Cette accessibilité géographique facilite non seulement la logistique des déplacements, mais permet aussi d’intégrer des formations adaptées aux besoins spécifiques des régions. En offrant une large gamme d'options, cette flexibilité encourage davantage de personnes à envisager une carrière en tant qu'AP, sans avoir à déménager loin de leur foyer. 

On dénombre ainsi plus d'une centaine d'IFAP en France, dont certains proposent 2 rentrées par an, d'autres des formations pour devenir infirmier ou aide-soignant. La diversité des instituts de formation se répercute aussi dans leurs critères de sélections, pour lesquels ces établissements se montrent souvent exigeants pour recruter les meilleurs apprenants. 
 

Raison n°4 : La revalorisation du métier d’auxiliaire de puériculture

 

En 2021, quelques changements ont été effectués sur le métier de la petite enfance afin d’être plus en adéquation avec les attentes modernes du secteur de la santé. Tout d’abord, la formation a été inscrite au niveau 4 du Répertoire national des certifications professionnelles. 

Ensuite, lors de cette réforme du métier d’AP, le statut de la profession a été revalorisé en catégorie B de la fonction publique. Cette revalorisation permet de reconnaître l’importance de leur rôle. De ce fait, le salaire des auxiliaires de puériculture a été augmenté et une accélération de carrière est désormais possible, ce qui n’était pas le cas avec la catégorie C. Les perspectives d’évolution sont désormais plus attractives et en phase avec la complexité et la responsabilité des tâches confiées.

Ces réformes contribuent à une meilleure reconnaissance des auxiliaires de puériculture, tant sur le plan professionnel que financier. L’amélioration des conditions salariales vise à renforcer l’attractivité du métier, à encourager la fidélité dans le secteur, et à valoriser un emploi qui joue un rôle fondamental dans le développement et le bien-être des enfants. 
 

Raison n°5 : Les nombreux débouchés et évolutions de l’AP

 

Devenir auxiliaire de puériculture en maternité

Être auxiliaire de puériculture offre de nombreux débouchés dans des structures variées, permettant aux professionnels de choisir l’environnement qui correspond le mieux à leurs aspirations. L’emploi d’auxiliaire de puériculture en maternité est l’un des plus prisés, car ces professionnels jouent un rôle clé auprès des nouveau-nés et des mères, en assurant des soins attentifs et un soutien précieux durant les premiers jours de vie.
 

Devenir auxiliaire de puériculture en crèche

Un autre débouché très courant est celui de l’auxiliaire de puériculture en crèche, où le rôle consiste à encadrer les jeunes enfants, à participer à leur développement et à veiller à leur bien-être. Les crèches, en tant que premier lieu d’accueil collectif, représentent une grande part des opportunités d’emploi. 
 

Des rôles et des missions variées selon le lieu d'exercice

Mais au-delà des maternités et des crèches, les auxiliaires de puériculture peuvent aussi exercer dans d’autres structures, comme les hôpitaux au sein de différents services (néonatologie, pédiatrie et urgences pédiatriques), ou encore à domicile, où ils apportent une assistance personnalisée aux familles dans le cadre de leur rôle en PMI.

 

En 2021, la CPNEF annonçait un nombre d’embauches d’auxiliaires de puériculture de 1 911 en France.  Pourtant, 62 % des employeurs affirment rencontrer des difficultés pour recruter dans ce secteur d’activité. Cette demande constante de personnel qualifié, associée à la diversité des lieux d’exercice, assure de belles perspectives professionnelles pour les auxiliaires de puériculture

Si vous aussi, vous envisagez de faire carrière dans le domaine de la petite enfance en devenant auxiliaire de puériculture, renseignez-vous dès maintenant sur la préparation aux sélections des IFAP de l'école EFM Santé & Social ! Faites le premier pas vers votre avenir professionnel auprès des enfants en remplissant notre formulaire !

 

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